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Qu’est-ce qu’un backlink en SEO ? Définition
En référencement naturel (SEO), il existe un certain nombre de leviers pour accroître la performance de positionnement des pages. Evidemment, le critère de réussite s’évalue aux positions obtenues sur les moteurs de recherches, le tout en travaillant à la fois le contenu, l’arborescence du site Web et les liens comme le précise notamment Clubentreprise.fr. Ce dernier point (les liens) s’envisage donc dans l’arborescence, le maillage interne mais aussi dans la popularité des pages. Cette dernière a un sens particulier en référencement naturel qui nous ramène à la question des backlinks (ou rétroliens en français).
Mieux comprendre ce qu’est un backlink
Beaucoup de référenceurs vous le diront, le lien permet d’atteindre plus aisément ses objectifs. Lorsqu’une page d’un site Internet A fait un lien hypertexte vers une page d’un site B, on parle alors de backlink ; Il s’agit, si l’on fait une analogie, du vote d’une url en faveur d’une autre aux yeux d’un moteur comme Google. Techniquement, cela peut prendre différentes formes. On parle d’ancres de liens et l’une des plus connues est celle-ci : « Cliquez ici » (ce que l’on appelle ici une ancre générique). L’ancre de lien est, vous l’avez compris, un texte qui se situe entre les balises <a>L’ancre de lien</a> en langage html.
Cependant, il est possible d’avoir différentes ancres avec des effets plus ou moins prononcés de performance sur les moteurs. A noter que certaines ancres, notamment du fait de leur concentration sur certaines pages, présentent des risques de sanction de la part de Google. C’est d’autant plus le cas si le lien est fait sciemment dans la volonté e manipuler les résultats de recherche et encore plus si ce dernier est acheté.
Zoom sur les ancres de liens
Découvrons ici les différents types d’ancres de liens sachant que l’on pourra analyser l’intérêt des backlinks avec un outil comme Majestic SEO qui donne d’autres indications comme le trust flow ou le citation flow :
- On retrouve ainsi ce que l’on appelle l’ancre SEO optimisée (avec le mot clé visé de la page de destination). Par exemple, si la page A fait un lien vers la page B qui vise le mot clé « SEO », l’ancre de lien sera alors « SEO ». Cette correspondance sémantique est clairement une prise de risque de pénalité (en dehors du fait même que la construction de lien non naturels soit déjà contraire aux guidelines de Google). Elle est parfois choisie, il faut bien le dire.
- La correspondance partielle, appelée également « ancre semi-optimisée » n’est pas moins en soit dangereuse à l’analyse et peut être également sanctionnée. Toutefois, avec parcimonie, elle est également choisie par les référenceurs. Si l’expression visée apparaît dans l’ancre, elle est accompagnée d’autres mots. Si l’on reprend l’exemple précédent, il pourrait s’agir par exemple de « cet article traite de SEO ».
- L’ancre de marque reprend elle tout simplement le nom du site Internet recevant le lien. Ce serait ainsi ici par exemple : « Le Code Java ». Il n’y a pas de correspondance et c’est en soi beaucoup plus sécurisant (bien que potentiellement toujours sanctionnable).
- L’ancre générique est également très utilisée pour son côté tout à fait « naturel ». Les gens qui ne cherchent pas particulièrement l’optimisation des liens, les institutionnels par exemple, utilisent largement ce procédé. C’est, par exemple, le « cliquez ici » ou encore le « En savoir plus », le tout encapsulé dans un bouton ou non.
- La reprise du titre de publication comme ancre existe également. Elle est très présente dans les liens internes d’un blog le plus souvent. Elle peut également s’utiliser pour faire un backlink. En soi, elle apparaît comme moins « spam » même si la concentration et plus précisément la densité sémantique peut limiter ses effets.
- L’ancre url est considérée comme très peu spammy parce que les sites tenus par des non-référenceurs les utilisent largement. Il faut simplement reprendre l’url ciblée.
- L’ancre dans l’image est ultra fréquente. On utilise alors l’attribut alt pour imprimer la sémantique recherchée. L’image est alors cliquable et il convient de vérifier le texte que vous avez chois en observant les mêmes risques que ceux évoqués plus haut.
Dans tous les cas, dites-vous bien que la diversité des ancres et liens constitue un aspect « naturel » en dépit du fait que l’on pourrait préciser que « rien n’est nature »l si on est informé de ce que l’on fait.